Découvrez toutes les primes et indemnités (NBI, astreintes, PECH, IESPE…) auxquelles un praticien hospitalier peut prétendre pour booster son salaire.
Si les rémunérations des médecins salariés peuvent varier entre les établissements, elle différent encore plus quand on passe du privé au public.
Dans le secteur privé, es relations de travail sont encadrées par des conventions collectives issues de la négociation entre employeurs et syndicats. Ces conventions collectives définissent des minimas sociaux, mais rien n’empêche les établissements de proposer des rémunérations plus élevées.
À l’hôpital public, en revanche, tout repose sur un statut légal (lois et décrets), et non sur un accord de branche. Par conséquent, on ne peut pas y déroger. Cela s’explique par les éléments suivants :
Au delà d’une rémunération mensuelle affichée régulièrement plus faible que dans le privé, de nombreuses primes permettent de s’y retrouver (et même parfois de gagner plus qu’un poste équivalent dans le privé).
PS : évidemment on parle ici uniquement de rémunération, il y a d’autres avantages à travailler dans le publique - sécurité de l’emploi, congés, etc. on en parlera dans un prochain article.
La prime de service est une indemnité forfaitaire annuelle versée aux praticiens hospitaliers sur la base de leur notation et de leur assiduité. Elle vise à reconnaître la qualité du service public rendu au sein de l’hôpital.
Elle est attribuée par l’établissement (directeur ou DRH), en fonction de la qualité de service du médecin et de son assiduité.
La Nouvelle Bonification Indiciaire récompense les praticiens hospitaliers exerçant des fonctions à forte responsabilité ou technicité (coordination de pôles, encadrement de formation, gestion administrative…).
L’indemnité forfaitaire de fonction récompense les praticiens hospitaliers exerçant des fonctions particulières (chefs de pôle, présidents de commission, coordonnateurs).
La prime d’exercice territorial récompense les praticiens hospitaliers exerçant dans les zones sous-dotées (zones rurales ou fragiles en démographie médicale).
La PECH
vise à attirer et fidéliser les praticiens contractuels et assistants des hôpitaux sur des spécialités en tension, en leur offrant une somme forfaitaire en échange d’un engagement de trois ans.
L’IESPE récompense les praticiens hospitaliers qui s’engagent, par contrat de trois ans renouvelable, à exercer exclusivement en établissement public de santé, sans activité libérale.
On les oublie souvent mais les astreintes & les gardes sont rémunérées en plus. Elles peuvent représenter un énorme complément de salaire (et permettent une comparaison à éléments égaux avec d’autres établissements qui incluent régulièrement ces éléments dans la rémunération affichées).
En conclusion, les primes peuvent augmenter sensiblement votre rémunération, jusqu’à plusieurs dizaines de k€ par an.
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