Cet article s’adresse aux jeunes médecins qui débutent leurs remplacements en libéral. Il explique pas à pas les choix fiscaux possibles (micro-BNC, régime réel, société), les charges déductibles, les cotisations à anticiper et les erreurs fréquentes à éviter. Rédigé dans un ton clair et rassurant, il donne les bons réflexes pour optimiser ses revenus et éviter les mauvaises surprises administratives.
Se lancer dans ses premiers remplacements en libéral, c’est une étape excitante : plus de liberté, plus de responsabilités… mais aussi la découverte d’un monde souvent redouté : la fiscalité.
Quand on est interne ou jeune thésé, il est facile de se laisser surprendre par les obligations administratives (surtout en France :)).
Avec quelques bons réflexes dès le départ, on peut éviter bien des mauvaises surprises et optimiser ses revenus. On vous dit tout avec Hoppi.
En tant que médecin remplaçant libéral, vos revenus sont classés en Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Deux régimes fiscaux existent :
👉 Premier choix important : au-delà de la simplicité, évaluez bien vos dépenses avant de rester en micro-BNC.
Au-delà du micro-BNC ou du régime réel, certains médecins choisissent de constituer une société (SELARL, SELAS, SPFPL ou EI à l’IS). Cela permet :
⚠️ Attention : pour des premiers remplacements, c’est rarement pertinent. Les démarches sont plus lourdes et les frais de structure plus élevés. Cette option devient intéressante quand vos revenus sont plus importants ou stables. Dans tous les cas, il est conseillé de se faire accompagner par un expert-comptable spécialisé santé (demandez-nous !).
Dès vos premières missions :
Ce n'est pas obligatoire mais c'est la base pour être serein lors de votre déclaration.
Si vous êtes au régime réel, vous pouvez déduire beaucoup de dépenses utiles à votre activité :
👉 Astuce pratique : créez une boîte (ou un dossier numérique) « factures pro » pour ne rien oublier.
C’est souvent LE piège des débuts : on oublie l’URSSAF, la CARMF et les impôts. Résultat : grosse facture à payer, sans trésorerie de côté.
Mieux vaut anticiper que subir.
Optimiser sa fiscalité n’a rien d’insurmontable : il suffit de prendre les bons réflexes tôt. En séparant vos revenus, en suivant vos charges et en anticipant vos cotisations, vous vous assurez de travailler en toute sérénité. Et si le doute persiste, un expert-comptable spécialisé dans les professions de santé saura vous guider. Ça ne coûte pas si cher, et ça évite des erreurs qui, elles, peuvent vous pourrir la vie.
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