Recruter un médecin demande clarté et réactivité : évitez les faux-pas qui repoussent les meilleures candidatures. Dans cet article, Hoppi passe en revue les 6 erreurs les plus courantes — de l’ambiguïté salariale au process flou en passant par l’absence de mission test — et vous livre ses conseils concrets pour structurer un process qui ne rate jamais.
Quand on sait à quel point recruter un médecin c’est compliqué (il y aurait plus de 5000 postes vacants rien qu’en Ile de France), c’est quand même dommage de perdre un recrutement à cause d’un process mal géré.
Pourtant depuis que l’on a lancé Hoppi il y a 1 an, on estime que près d’un process sur 2 échoue à cause d’erreurs banales qui pourraient être évitées très facilement.
On a listé 6 erreurs qu’on a fréquemment rencontré. Si vous voulez que l’on discute de vos process on peut bien sûr prendre 30 minutes ensemble ! Rendez-vous ici.
Rien ne rebute plus un médecin qu’une annonce vague sur le salaire ou les primes. Si vous oubliez de préciser (ou simplement si vous partagez une fourchette ou manquez de précision sur) :
…le candidat n’a aucun moyen de comparer votre offre à celle des autres établissements.
Et surtout, vous allumez une énorme lumière rouge dans l’esprit des médecins : vous essayez soit de les avoir soit vous êtes mal organisé. Et dans les 2 cas c’est un red flag immédiat qui vous pousse vers la sortie.
Pire encore : vous affichez des éléments sur vos annonces et communiquez des montants différents lors de vos entretiens. Entre nous, il n’y a aucun moyen de se remettre de se genre d’erreur. (Enfin si mais pour cela discutons-en de vive voix!)
Un médecin candidat a besoin de savoir où il met les pieds : un process flou l’inquiète. Si vous ne définissez pas :
…vous lui donnez l’impression de naviguer à l’aveugle.
Dit autrement : cela donne l’impression que votre établissement est mal géré. Le recrutement des médecins est le sujet le plus critique pour vous et votre process n’est pas clair sur le sujet ? Ca va coincer.
Petit conseil : en présenter votre process c’est l’effet inverse qui se produit : vous êtes tout de suite classé parmi les établissements bien organisés (et ça plait énormément aux médecins).
Avant de s’engager sur un CDI ou une installation, un médecin apprécie de tester le terrain (on ira pas jusqu’à dire la confiance n’exclue pas le contrôle mais bon).
Si votre offre ne propose pas une mission pilote courte, vous perdez :
Notre conseil : proposez rapidement une mission d’une semaine (en conditions réelles), c’est souvent ce qui débloque la décision finale.
Le process ne s’arrête pas au dernier entretien : un silence de votre part peut faire renoncer un candidat.
Si vous ne prévoyez pas :
…vous laissez filer des médecins intéressés mais hésitants.
Tant que le médecin n’a pas signé (on pourrait même pousser à “tant que le médecin n’a pas démarré” voir “n’a pas validé sa PE”), il est toujours en process de recrutement. Et vu la tension sur le marché ça veut dire que vous êtes toujours dans une phase de séduction.
Chaque établissement a ses spécificités (logiciels, organisation des gardes, astreintes, gestion des remplas pour les congés, nombre de patient à gérer, matériel, etc.).
Si vous oubliez de détailler :
…le médecin se projette mal et peut vous ghoster.
Notre conseil : prévoyez au minimum un échange entre un médecin du service et le candidat.
Vos clauses sont classiques, je sais. Elles n’empêchent aucun médecin d’exercer paisiblement dans votre établissement, je sais. Il n’empêche : le jargon juridique et ses implications (et sa mise en oeuvre réelle) ça ne parle pas à tout le monde. Pire : ça fait généralement peur à tout le monde.
Alors ne laissez pas un médecin avoir peur de votre contrat ! Lisez-le ensemble, pendant le dernier entretien. Validez tous les points, expliquez le pourquoi des clauses.
Envoyer un contrat par mail ? Jamais.
Vous n’imaginez pas à quel point cette dernière étape est primordiale (ni à quel point elle vous différencie).
En évitant ces six erreurs, vous transformez votre process de recrutement : vous gagnez en rapidité, en clarté et en confiance auprès des médecins.
Au pire le médecin ne vous rejoint pas, mais il vous classera tout de suite comme un établissement sérieux. Et on sait tous que le monde des médecins est “petit”. Dit autrement vous finirez bien par recevoir d’autres candidatures de la part de ce premier médecin a dit non (mais pour les bonnes raisons).
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